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Dans une contrée oubliée...

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Des textes que l'on commence...

et que l'on ne termine jamais.

J'ai retrouvé ceci [version non-corrigée, donc y a quelques problèmes dans les temps]

je ne sais pas pourquoi je le livre ici, : c'est totalement vide.

Mise en scène machiavélique

 

            J'ai toujours adoré le théâtre. Oui, vraiment. J'ai toujours vécu en côtoyant des comédiens de toute façon. Qui jouaient plus ou moins bien d'ailleurs. Des professionnels comme des amateurs. Je me suis laissée prendre au jeu ; c'est seulement aujourd'hui que je comprends enfin. C'est un peu tard pour refaire sa vie, pour tout recommencer, repartir de rien, tout quitter, s'évaporer… si seulement j'avais ouvert les yeux plus tôt. Mais non. Non j'ai baigné dans le mensonge, sans me rendre compte de tout ce qui se tramait autour de moi. Mais maintenant je sais. Je crois qu'en fait, j'aurais souhaité ne jamais savoir. Il aurait fallu que je ne sache rien. Être lâche comme je me suis si souvent comportée durant mes presque quarante ans de vie. Mais je ne peux plus me montrer lâche, puisque maintenant je sais. Un peu tard sans aucun doute, une partie de moi est complètement détruite, anéantie. Un beau gâchis.

            Mais pourquoi, pourquoi a-t-il fallu que je sois si aveugle ? Pourquoi est-ce que je n'ai pas su voir que tous ses regards, tout ces encouragements, toutes ces attentions envers moi, n'étaient que purement calculés ? Me suis-je donc montrée aussi candide qu'ils se le représentent ? Sûrement. Mais en attendant… en attendant ce que j'ai préparé est tout près. Ils l'ont devant les yeux. Ils jouent encore leur jeu. Leur jeu diabolique, celui qui m'a détruit. Très bien : qu'ils jouent ! Tout n'est pas encore fini. Ils n'ont pas encore tout gagné. Je suis encore là.

            Ils sont cruels tout de même. Après m'avoir tellement fait souffrir en m'adressant lettres anonymes, coups de fils anonymes, pression intense, moi, la pauvre jeune femme aux nerfs fragiles, hypersensible, qualifiée par sa belle-famille dans son dos de maniaco-dépressive et psychologiquement totalement instable, ils osent pleurer sur sa tombe. Ou plus exactement, jouer à pleurer, simuler. C'est étrange, lorsque l'on sait, on voit enfin. Cette femme qui pleure sur ma tombe, suspendue au bras de mon mari, c'est sa sœur. Elle fait semblant de pleurer sa belle-sœur. Comme c'est touchant. Seuls ceux qui l'entourent savent que tout cela n'est que perfide supercherie. Ils sont tous faux. Sa mère, sa sœur, son frère, son meilleur ami. Tous. Sauf lui. Lui, mon mari, la personne la plus proche de moi, la personne qui serait susceptible d'avoir participée elle aussi à toutes leurs manigances, ne sait rien. Lui aussi est piégé. Victime des manigances de sa propre famille, aveuglé par une couche de mensonges. Lui pleure sincèrement ma perte. Très sincèrement. Cela me fait de la peine de le faire souffrir ainsi, mais je n'ai pas le choix si je veux parvenir à mes fins.

           Et dire qu'ils s'efforcent de pleurer des sacs de sable...

Ecrit par brunhilde, le Jeudi 27 Octobre 2005, 16:43 dans la rubrique "Actualités".

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Commentaires

souffle

27-10-05 à 16:55

je ne vois pas en quoi il est vide, en fait... Certes, des petites rectifications à y rapporter, mais sinon... le fnd est bon! Non?


Re:

brunhilde

27-10-05 à 17:09

Quelques nombreux petits points à modifier en fait. lol! Merci beaucoup de ton passage en tout cas.

Bzoo.


calimera

28-10-05 à 11:55

Il est joli, ce texte... Plein de bisous, mon amie!


Re:

brunhilde

28-10-05 à 11:57

Merci ma Lilou, c'est très gentil.

Bisounours !


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